vendredi 30 septembre 2016

Effacée, tome 1 - Fracturée, Effacée tome 2 - Teri Terry

Aujourd'hui, je vous propose une chronique groupée des deux premiers tomes de la série Effacée. J'avais lu le premier tome sans en faire la chronique, je répare mes erreurs ici!




Fiche d'identité: 

 * Effacée, Teri Terry, La martinière jeunesse, 2013, 378 pages, ISBN: 978-2732456041, 15 euros.

 Vers 2050, les criminels de moins de 16 ans sont condamnés à avoir la mémoire effacée. Ils doivent repartir de zéro, avec interdiction d'éprouver des émotions négatives : un appareil greffé sur eux est là pour le contrôler. Kyla, 16 ans, a ainsi été « reprogrammée » et doit tout réapprendre sous le contrôle sévère de ses parents adoptifs. Mais, malgré son effacement, elle fait d'étranges cauchemars et se découvre des aptitudes qu'elle ne devrait plus avoir. Comme si son passé s'obstinait à remonter à la surface…Et quand elle apprend qu'un avis de recherche la concernant a été lancé avant son effacement, elle s'interroge : a-t-elle vraiment été une criminelle ? A-t-elle mérité son sort ? Lorsque des lycéens opposés à l'effacement commencent à disparaître, Kyla réagit. Avec l’aide de Ben, effacé, lui aussi, elle décide de comprendre et part à la recherche de son histoire. Mais le chemin qui mène à la vérité s'avère plus difficile que prévu. Et Kyla n'est pas certaine de vouloir assumer ce passé qu'elle sent progressivement revenir à elle…

* Fracturée, Teri Terry, La martinière jeunesse, 2014, 400 pages, ISBN: 978-2732456058, 16 euros.

Après son effacement, Kyla devrait avoir perdu tout souvenir de son passé et se demande quel avenir peut elle imaginer pour elle. Pourtant, des bribes de mémoire lui reviennent avec d’inquiétants points sombres. Et quand un homme mystérieux qu’elle a connu avant son effacement réapparaît dans son existence, elle se dit qu’elle va enfin comprendre d’où elle vient. Mais plus elle en apprend sur elle même, plus son avenir devient confus…

 Mon avis: Deux tomes très prenants.

La lecture du premier tome avait été assez palpitante. D'une part, parce que comme une idiote, je pensais que c'était un tome unique et j'étais donc encore plus impatiente d'atteindre la fin.(Faudrait vraiment que les éditeurs pensent à mettre des petits 1 sur les premiers tomes!!) D'autre part, parce Teri Terry sait vraiment y faire pour vous plonger dans son univers et rendre la lecture haletante. 
Effacée est un très bon page-turner. 

Tout d'abord, vous vous attachez très facilement à Kyla. La narration passant par elle, on la suit dans ses pensées, ses doutes, ses réminiscences. Le personnage est bien construit, cohérent, équilibré dans ses forces et ses faiblesses. J'ai aimé sa façon d'être tout le long du roman. 

Ensuite, ce qui fait que vous dévorez le roman c'est que les actions s'enchaînent assez rapidement. J'aime quand un roman est bien rythmé. C'est souvent le soucis des premiers tomes, de vouloir trop planter l'univers et de reléguer l'action au second plan, voire aux tomes suivants. Ici, ce n'est pas le cas. L'auteur nous livre juste ce qu'il faut sur le contexte pour qu'on ne trouve pas le roman pauvre, mais entraîne ses personnages dans une série de rebondissements qui font que j'ai vraiment accroché à l'histoire. Je me demandais vraiment comment cela allait se terminer.

J'avais donc hâte de lire la suite. Et ce second tome a été une très bonne surprise. 

Tout d'abord, les révélations faîtes sur le contexte politique sont percutantes de part leur actualité. Même si je doute qu'un jour le Royaume-Uni efface la mémoire de ses jeunes délinquants, le pourquoi, l'avant, est profondément réel. 

Ensuite, j'ai retrouvé Kyla avec plaisir. Elle est de plus en plus déchirée par ce qu'on lui révèle, ce qu'elle apprend sur elle, et sur ce qu'elle doit faire. L'auteur décrit parfaitement son état d'esprit. Si par moment, comme c'est souvent le cas avec le personnage principal, on a envie de lui mettre une baffe parce qu'on sait qu'elle se trompe, une nouvelle fois, j'ai pris beaucoup de plaisir à la suivre. Mais le personnage que j'ai préféré, mon chouchou, a été un petit nouveau: Katran. Un personnage masculin, fort, droit, très attachant. 

Encore une fois, Teri Terry nous emmène dans une suite d'actions, sans répit pour le lecteur. J'ai donc à nouveau dévoré cet opus. 

Mais alors pourquoi n'est-ce pas un coup de cœur me direz-vous? Et bien, en écrivant cette chronique, je ne sais toujours pas mettre le doigt dessus. Il lui manque ce petit quelque chose qui ferait que j'ai envie de l'avoir dans ma boîte aux lettres et qui le rendrait inoubliable. 

Bref, à lire vraiment car vous passerez un bon moment. 


 

vendredi 23 septembre 2016

L'élue, la Sélection livre 3 - Kiera Cass

Aujourd'hui, une "fin" de série qui m'a plu.




Fiche d'identité: L'élue, la Sélection livre 3, Kiera Cass, Robert Laffont, 2014, 360 pages, ISBN: 978-2221129302, 16 euros 90.

L'histoire: Une seule candidate sera couronnée.
Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l’oubli. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne. La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu’elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c’est une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux. America n’aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du cœur du Prince Maxon. À quelques jours du terme de la compétition, tandis que l’insurrection fait rage aux portes du Palais, l’heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu’une…

Mon avis: un tome qui m'a plus emballé que ces deux prédécesseurs.  

Si j'avais un peu tardé à lire ce dernier tome, qui n'est en fait pas le dernier puisqu'on remet le couvert avec la fille du prince Maxon dans deux autres livres, c'est parce que les deux premiers volets de cette trilogie avait du potentiel, mais ne l'utilisait pas assez.Vous pouvez d'ailleurs retrouver mon avis des deux premiers tome sur l'ancien blog ici et ici. J'en gardais donc un souvenir mitigé, un goût de trop peu... auquel n'a malheureusement pas répondu totalement ce troisième volet. 

Si l'idée de la Sélection en elle-même est bonne, dans ce troisième tome c'est l'enjeu politique qui m'intéressait réellement. S'il y a plus d'actions, plus de choses sur le contexte dans ce volet, j'ai eut l'impression que le soufflet retombé un peu sur la fin. Je me suis dis "c'est tout"?!?!. Au final, je trouve qu'on nous en explique trop peu, que l'auteur a choisi la facilité au lieu de bien étoffé son univers. 

Clairement, le fond principal de cette trilogie reste, malheureusement peut-être, l'histoire d'amour et le choix du prince Maxon. Comme dans le tome 2, les deux personnages principaux m'ont agacé profondément, ce qui n'a pas facilité mon engouement pour leur histoire. Maxon se comporte en bon bachelor idiot et qui va voir quand même ailleurs au cas où, alors qu'au fond on le sait plus intelligent que cela.

Mais  L'élue reste un bon page turner, avec une intrigue rythmée, des doutes jusqu'au bout, de l'action comme il faut. A chaque fois que la situation semblait s'arranger, je savais que l'auteur allait à nouveau tout bouleverser et c'est ce qui m'a fait lire ce livre en deux jours. 

Bref, une trilogie agréable à lire, en quelques jours, mais qui aurait pu être cent fois meilleure si l'auteur avait étoffé son contexte politique. 

vendredi 9 septembre 2016

Une braise sous la cendre #1 - Sabaa Tahir

Aujourd'hui, une véritable bombe!






Fiche d'identité:  Une braise sous la cendre, tome 1, Sabaa Tahir, Pocket jeunesse, 2015, 528 pages, ISBN: 978-2266254342, 18 euros 90. 


L'histoire: "Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai."

Mon avis: gros coup de cœur.  

Je n'avais vu passé que des coups de cœur sur ce livre qui à la base ne m'inspirait pas plus que cela en lisant la quatrième de couverture mais j'ai fait confiance aux avis et je me le suis fait offrir. Je ne le regrette absolument pas!

D'abord, en préparant cette chronique, j'ai relu la quatrième de couverture qui m'avait tant déplu, et, pour une fois, je ne vous la livre pas dans le paragraphe l'histoire. Ne la lisez pas, elle ne rend absolument pas honneur à l'histoire développer par Sabaa Tahir. "Mais de quoi ça parle Maia alors? " J'y viens, j'y viens... Dans un monde à la croisée des légendes orientales et d'une organisation romaine, vivent les Erudits, soumis il y a bien longtemps par les Martiaux (pas besoin de vous dire ce que prônent les deux peuples je pense...). Les chapitres suivent alternativement les deux personnages principaux.  Tout d'abord Elias, qui va bientôt achever sa formation de Mask, l'élite des soldats Martiaux, mais qui se prépare à déserter au risque de se faire tuer. Jusqu'au jour où les Augures viennent lui annoncer qu'il y a un autre moyen pour trouver la liberté. Et il y a Laïa, une érudite qui voit sa famille assassinée et son frère emprisonné pour avoir soutenu la résistance. Pour le libérer, elle rejoint la résistance et accepte de se faire passer pour une esclave au sein de Blackcliff, l'académie de formation des Mask. Voilà voilà, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir!

Premier gros point fort: l'univers. Je n'ai jamais rien lu qui ressemble à ce que Sabaa Tahir nous décrit. Elle fait naître un empire noir, puissant, cruel, à l'organisation complexe mais qu'elle maîtrise parfaitement. Et la magie y a toute sa place: augures, djinns, goules... L'auteur nous déroule toute une mythologie, une origine à son monde qui m'a totalement convaincue et envoûtée, portée par un style fort et efficace.

Deuxième point fort: les protagonistes. Que dire d'Elias! Il rentre directement dans mon top des personnages masculins préférés. Elias ne se contente pas d'être un soldat qui obéit aveuglément aux ordres. Il porte une véritable réflexion sur son monde qu'il ne supporte plus, sur les injustices et perversions qu'il peut constater. Son but premier n'est pas de se rebeller, même s'il va être amené à le faire (et le fera volontiers). Il recherche simplement la liberté de vivre comme il l'entend. Bref, je l'adore! Il a tout ce qu'il faut. Laïa est guidée par l'amour envers son frère. Elle avance par culpabilité et dans la peur mais ose s'affirmer petit à petit. C'est un personnage très équilibré dans ses forces et faiblesses, pas une super héroïne et c'est pour cela qu'on l'aime aussi, et c'est surtout cela qui la rend totalement crédible. Tous les personnages qui gravitent autour d'eux ont leur part de mystères, ce qui donne de multiples rebondissements à l'intrigue. 

En effet, à chaque fois que je tournais les pages, que je finissais un chapitre, je ne savais absolument pas où l'auteur allait n’emmener, ce qui allait se passer. Même une fois terminé, je ne sais toujours pas à qui on peut faire confiance parmi tous ces personnages qui prétendent vouloir du bien à nos héros. J'ai un peu traîné sur la première centaine de pages, mais une fois l'intrigue vraiment lancée, je ne l'ai plus lâché!

Tout ceci fait que je ne classerais pas forcément ce livre en young adult, ou en tous cas je le déconseillerais à certains lecteurs avant quinze-seize ans environ. 

Bref, tout est bon dans ce livre, rien à redire! Qu'attendez-vous! En plus le tome 2 sortira très bientôt en France!

jeudi 8 septembre 2016

En attendant Bojangles - Olivier Bourdeaut

Aujourd'hui, un peu de prix littéraire...




Fiche d'identité: En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut, Finitude, 2016, 160 pages, ISBN 978-2363390639, 15 euros 50.

L'histoire: Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui mène le bal, c’est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom. 

Mon avis: un très bon roman qui ne vous laissera pas indifférent.

Quand il est arrivé au travail, avec son gros bandeau rouge annonçant ses multiples prix, mais encore quand j'ai vu l'énorme stock au furet dans la foulée, ou encore quand je l'ai croisé dans les mains de multiples lectrices en vacances (je vous jure c'était soit lui soit cinquante nuances), je me suis dis qu'il fallait qu'il passe dans les miennes à un moment ou un autre. Lancée dans la rentrée littéraire avec Romanesque, j'en ai fait ma lecture suivante, et je ne le regrette absolument pas!

En attendant Bojangles est une lecture surprenante et touchante. Il est constitué de deux récits qui s'alternent: celui du mari qui a écrit un livre sur sa rencontre et sa vie avec sa femme et celui de leurs fils qui narre les évènements de leur vie commune de son point de vue d'enfant. Tout tourne autour de la mère: un personnage loufoque, qui ne supporte pas qu'on l'appelle deux jours de suite par le même prénom, qui ne comprend pas que son mari ait besoin de travailler ou encore pourquoi son fils doit aller à l'école. Elle est folle, médicalement parlant (même si au début vous allez peut-être croire comme moi qu'elle est juste alcoolique ^^).

Ce qui m'a le plus plu, c'est la force des sentiments qui se dégage de ce roman. Le mari aime sa femme et, alors qu'il sait qu'elle est folle dès qu'il la rencontre, l'épouse et lui reste fidèle à jamais.  Il essaye de préserver les apparences, pour elle et pour son fils, même quand la folie de la mère est dévoilée au grand jour. Et c'est là que j'ai versé ma petite larme car quand vous lisez le point de vue du fils, vous vous rendez compte que lui aussi est conscient de l'état de sa mère. Vous l'aurez compris, je me suis véritablement attachée aux personnages et c'est là le point fort du roman.

C'est un véritable tourbillon de sentiments que nous propose l'auteur, et son écriture vous plonge dedans, vous happe, vous retourne dans cette tempête. Cela m'a amené à me questionner moi-même sur mes rapports aux autres: irais-je aussi loin que le mari par amour? comment réagirai-je face à une telle situation?... Le thème est grave et beau à la fois.

Bref, une belle lecture, originale mais surtout renversante.

vendredi 2 septembre 2016

Romanesque - Tonino Benacquista

Et comme un miracle n'arrive jamais seul! Une deuxième chronique en deux jours!


Fiche d'identité: Romanesque, Tonino Benacquista, Gallimard, 2016, 240 pages, ISBN: 978-2070197866

L'histoire:  Un couple de Français en cavale à travers les États-Unis se rend dans un théâtre, au risque de se faire arrêter, pour y voir jouer un classique : Les mariés malgré eux. La pièce raconte comment, au Moyen Âge, un braconnier et une glaneuse éperdument amoureux refusent de se soumettre aux lois de la communauté. Malgré les mille ans qui les séparent, les amants, sur scène comme dans la réalité, finissent par se confondre. Ils devront affronter tous les périls, traverser les continents et les siècles pour vivre enfin leur passion au grand jour. Tonino Benacquista livre ici un roman d’aventures haletant et drôle qui interroge la manière dont se transmettent les légendes : l’essence même du romanesque. Un couple de Français en cavale aux Etats-Unis se rend dans un théâtre pour voir un classique. La pièce raconte comment, au Moyen Age, un braconnier et une glaneuse amoureux refusent de se soumettre aux lois et sont condamnés à mort. Peu à peu, les spectateurs recherchés par la police se confondent aux personnages sur scène. 

Mon avis: un très bon roman!

Lorsqu'on a reçut le dossier de la rentrée littéraire au travail, je me suis dis que cela serait bien d'en lire quelques titres, alors que je n'en lis JAMAIS. D'ailleurs je ne connaissais pas du touuuuutttt cet auteur (ne me lapidez pas!), alors qu'il a une bibliographie longue comme le bras. Mais le résumé de ce livre m'a tout de suite convaincu...  Alors il était temps d'être un peu moins ignorante.

Dans Romanesque, deux personnes en cavale s'arrêtent pour voir une pièce de théâtre narrant l'histoire d'un couple du Moyen-âge, vivant un peu à part. Bien-sûr ce mode de vie fait qu'ils sont très vite pointés du doigt, jugés, et tout le monde veut les séparer. Quand même le diable et Dieu s'en mêle, imaginez un peu. Très vite, un lien s'établit entre ces deux couples et vous suivez alternativement les quatre personnages.

J'ai totalement adoré ma lecture! Le rythme du récit, les péripéties rencontrées, le fond de réflexion sur la société, tout m'a plu! L'histoire que nous narre l'auteur m'a intéressé du début à la fin, et je me plongeais dans ma lecture chaque fois avec plaisir. C'est donc bien l’originalité de l'intrigue, ces amants un peu maudits repris à son compte, qui m'a le plus conquise. 

L'auteur écrit à la façon d'un conteur, au point qu'on a parfois l'impression d'entendre sa voix dans notre tête. Pas de style ampoulé, de tournure de phrases incompréhensibles, juste ce qu'il faut pour qu'on vive avec nos personnages leur péripétie, qu'on soit plongé dans l'action. 

Bref, amateur de ce genre de littérature ou non, je ne peux que vous le conseiller!


 

jeudi 1 septembre 2016

Nous les menteurs - E. Lockhart

On y croit, une chronique!!



Fiche d'identité: Nous les menteurs de E. Lockhart, Gallimard Jeunesse, 2015, 288 pages, ISBN: 9782070663132

L'histoire: Une famille belle et distinguée. L'été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l'amitié indéfectible, les Menteurs. Un accident. Un secret. La vérité.

Mon avis:  un superbe roman jeunesse.

J'avoue, ce livre traînait dans ma PAL depuis un long moment!!! Depuis sa sortie en fait... Sauf qu'il ne me tentait pas plus que cela au résumé. Je n'avais pas trop fait attention aux critiques, me disant que de toutes façons il passerait dans mes mains un jour (lointain humhum). Et puis juste avant les vacances j'ai une cliente qui m'a dit "ah mais vous devez le lire c'est génial!". OK madame j'obéis! Et j'ai donc profité des vacances pour découvrir cette petite pépite il faut le dire.

Nous les menteurs est un roman bouleversant et étonnant. 

Cadence vit dans une famille riche, son nom de famille détermine en partie sa vie, et fait qu'on doit entretenir les apparences. Mais sa plus grande joie est de passer l'été avec ses cousins sur l'île privée de ses grands parents. Surtout quand son cousin amène un ami qui lui plaît beaucoup beaucoup. Mais, l'été de ses quinze ans, elle a un accident et oublie tout de ces vacances. Deux ans après, elle revient sur l'île et tente de retrouver la mémoire alors que tout a changé.

Pour une fois, j'avais deviné en partie le gros de l'intrigue grâce aux indices laissés ici ou là par l'auteur. Cela ne m'a pas gâché ma lecture pour autant car je voulais savoir si j'avais raison. Mais je n'avais pas vu venir l'évènement majeur! L'intrigue est bien construite, les éléments donnés ici et là vous aide à y voir plus clair avec l'héroïne. J'ai lu le livre il me semble en deux jours tellement j'étais prise dans l'histoire. Car une chose est sûre, une fois commencé, vous aurez envie de connaître les détails de l'histoire!

D'autant que Cadence est un personnage attachant. Son accident l'a rendu tellement fragile et vulnérable... Vous avez plaisir à la suivre et êtes déchirés avec elle devant les révélations et les évènements. Ses cousins ne vous laissent pas en reste, ils ont tous un truc, une personnalité, quelque chose qui vous fait les aimer. 

Et j'ai adoré le jeu de cette famille, les apparences trompeuses... Le sujet du roman est important et plein de bonnes intentions pour faire réfléchir le lecteur.

Une écriture fluide, idéale pour un public jeune, une intrigue bien montée et surprenante, des personnages attachants et bien construits, bref à lire et à conseiller!

mardi 21 juin 2016

Mes imaginales 2016

Bonjour tout le monde!

Quand je vois que le 8 octobre je lançais ce nouveau blog pour à nouveau le laisser tomber... Je ne suis pas fière. J'ai toujours une bonne excuse... Le mariage, l'écriture, le boulot, la télé... Mais voilà voilà, je rentre des Imaginales et j'avoue que cette édition m'a boostée comme jamais. Alors je me laisse UNE dernière chance!

J'ai bien commencé il y a deux semaines en rentrant et tournant une vidéo sur ce que j'ai lu en vue des Imaginales. Pour la voir, c'est par -->ici<-- a=""><-- --="">


Et maintenant, je compte bien vous raconter mon petit périple!

L'année dernière, je n'avais pas pu m'y rendre, commençant un nouveau travail. Cette année, c'est avec plaisir que j'ai pris mes premiers congés pour y aller!

Jeudi, jour 1:

Après sept heures de route au lieu de cinq, merci la Belgique et ses routes pourries qui provoquent toujours des accidents, me voilà enfin arrivée au gîte que je partage avec Méli du Bazar de la littérature que j'ai plaisir à retrouver, Raphaël, un de ses collègues, et Mélina qui suit le blog de Méli. Pour eux deux, c'était la première édition et je peux dire sans me tromper que nous les avons convertis! On s’octroie un peu de temps au gîte avant de vite partir pour le site du festival.

Que dire! Revenir au bord de la Moselle, voir la bulle aux livres, les magic mirrors, et les diverses tentes dans le parc, cela met tout de suite de bonne humeur!

Premier tour, premières bises à Cindy Van Wilder et Carina Rozenfeld. Je le dis toujours, être reconnue par les auteurs cela gonfle mon petit cœur de lectrice! Premier achat aussi, pendant que les autres font la queue du côté de Pierre Dubois, je me prend le mystère Olphite à l'occasion de l'anniversaire de sa parution, un des rares livres de Carina que je n'avais pas encore. Ravie je suis également de croiser Bouchon, Saefiel, leurs barbus et le mini bouchon! Nous n'avons d'ailleurs fait que cela des quatre jours, se croiser et papoter. Que du bonheur!!
 

 Vendredi, jour 2:

Motivés à mort, nous arrivons sur le salon dès dix heures, soit avant le 3/4 des auteurs qui profitent bien de leur séjour eux aussi il faut le dire. Le vendredi, j'ai fait la quasi totalité de mes achats, je vous avoue que j'ai un peu perdu le fil. J'ai vu/revu Estelle Faye pour lui prendre le dernier tome de l'excellent La voie des oracles, Gabriel Katz qui me maudira à jamais pour avoir lancé avec Mélina la mode des chiens-dragons en dédicace, Olivier Gay après avoir été convaincue par Méli et Mélina d'acheter Le noir est ma couleur... (lu depuis et en effet j'ai beaucoup aimé!)

J'ai pu également revoir Justine de Lire une passion, toujours un plaisir! Entre Justine (mon vrai prénom^^) on se comprend.

Parlons conférence! Cette édition, nous en avons fait beaucoup! Ensemble ou séparément j'ai vu pas mal de choses très très intéressantes.

* Ecrire des histoires et devenir écrivain professionnel avec Lionel Davoust, Jean-Luc Marcastel, Samantha Bailly et Johan Heliot: très intéressante, avec des auteurs,on le sent, qui veulent défendre leur métier et leur position d'auteur et où on a pu plus en apprendre sur le rythme de chacun.

* Ecrire et publier, conseils à un jeu auteur, animé par Stéphane Marsan, directeur littéraire chez Bragelonne, passionné par son métier on le sent et plein de bons conseils avisés.

* Anges et Dieux, religiosité ou nouvel horizon de la fantasy avec Pierre Bordage, Carina Rozenfeld, Danielle Trussoni et Philippe Ward. J'ai pu apprendre des choses nouvelles sur ma saga chouchou La quête des Livres Monde, et connaître Danielle Trussoni, auteur américaine qui a vécu en France et qui m'a donné envie de lire sa saga. Son premier tome a d'ailleurs atterri dans ma PAL le samedi

* Salopards! Ces anti-héros qui nous passionnent avec Fabien Cerutti, Jean-Philippe Jaworski, Anthony Ryan et Damien Snyers. Très bon moment avec des intervenants très chouettes et qui donnaient envie de lire leur livre.

Le soir, nous avons passé un fantastique moment avec Magali Villeneuve et Alexandre Dainche au Memphis Coffee. Ces deux auteurs illustrateurs m'ont encore une fois rappelé à quel point ils étaient gentils, géniaux, adorables... Bref comme je le dis souvent, merci d'être vous!

Samedi, jour 3: 

Alors là, on se dit déjà que c'est bientôt la fin... J'ai profité du samedi pour me détruire l'épaule et faire dédicacer les livres que j'avais amené. En allant voir Cindy Van Wilder, je me suis faîte avoir et elle m'a convaincue d'acheter l'anthologie du festival car la nouvelle qu'elle a écrit à cette occasion fait référence à l'univers de Les outrepasseurs . Bonne excuse pour retourner voir Gabriel Katz et Olivier Gay, ainsi que de dire bonjour à Adrien Tomas, dont j'ai un livre depuis deux ans et que je n'ai toujours pas lu...

J'ai également eu la joie de papoter avec Stefan Platteau, dont je viens de dévorer l'excellent Shakti, ainsi qu'avec Patrick Mc Spare pour en savoir plus sur ses prochaine parutions. Il y a du lourd à venir!!!

J'ai craqué pour le premier tome de Danielle Trussoni, ainsi que sur le livre de Damien Snyers qui a achevé de me convaincre à coup de chocolat belge. Son livre sera ma prochaine lecture. (Lu depuis, j'ai bien aimé même si certaines choses méritaient d'être approfondies...)



Côté conférence, j'ai assisté au focus sur Manesh et donc Stefan Platteau, coup de cœur (amplement mérité) des imaginales 2016, ainsi qu'à une lecture sonorisée de Voyage au centre de la Terre qui m'a énormément plu. J'ai vu trois autres conférences (sur la musique, les mages et magiciens et la cartographie) mais ce ne sont pas celles qui m'ont le plus marquées.

Le soir, nous avons pu constater l'étendue des dégâts individuels et collectifs! Pas un pour rattraper l'autre! (La photo contient aussi les livres amenés, enfin il me semble^^)

Dimanche, jour 4: 

Dernier tour, le temps est gris comme mon moral après nos trois jours de beaux temps. Dernières photos, derniers bisous... Pas d'achat pour moi car j'avais déjà trop abusé et pourtant j'étais tenté!!

Et il est déjà temps de repartir...

Bref, une édition vraiment excellente. De gros bisous aux auteurs, blogueurs, illustrateurs, bénévoles, organisateurs, sans qui ce festival ne serait pas ce qu'il est! Vivement l'année prochaine!

Mes achats en photos pour finir!




 












Maia